En tant que roman autobiographique, ce roman intitulé « L’enfant » est destiné à tous ceux qui ont des ennuis au collège ou bien aux enfants qui ont beaucoup pleurés pendant leur enfance. À cet effet, il s’agit d’une œuvre de dédicace pour les enfants tyrannisés par leurs maîtres ou leurs parents.
Une dédicace pour les enfants tyrannisés
Publié en feuilleton avant d’être édité en 1881, ce titre grandiose de l’auteur Jules Vallès est un roman composé de vingt-cinq courts chapitres. D’inspiration autobiographique, il présente également quelques parties modifiées par rapport à la vie de l’auteur. Par ailleurs, il s’agit d’un roman réaliste aux aspects ordinaires et populaires de la vie menée en province.
L’auteur dédie également le livre à lui-même et de même, n’hésite pas d’étaler sa vie avec ses récits. En effet, il le décrit à travers l’ouvrage sans utiliser son nom. Aussi, il raconte la vie des enfants qui vivent la même vie, c’est pourquoi il fait une dédicace spéciale dans la phrase « À tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents ».
Résumé « L’Enfant » en quelques lignes
Jacques Vingtras est un jeune garçon fils d’un professeur de collège et d’une paysanne. N’ayant pas connu l’affection de ses parents, il fut battu par ces derniers de façon régulière sous prétexte qu’il ne fallait pas gâter les enfants. Ainsi, c’est cette éducation qui lui rend crétin tel un abrutit et insensible par rebuffades. Adepte de récits de voyages comme celui de l’explorateur James Cook, il ne fait que profiter du fait qu’il soit puni et oublié dans une salle vide pour survoler les pages du roman intitulé Robinson Crusoé. Affecté à Nantes, son père emmène toute la famille avec lui et c’est ainsi que commence les voyages en train pour survoler l’Orléans, et la navigation pour traverser Tours, Nantes et même la Loire.
Au cours de sa jeunesse, le garçon fait ses humanités et découvre tant le grec que le latin. Cependant, ces derniers lui parurent sans intérêt ce qui lui pousse à avoir envie de fuguer et en même temps d’abandonner ses études. En grandissant, le jeune homme fait la rencontre de Mme Devinol, qui est une femme délaissée par son mari. Cette rencontre lui est par contre très bénéfique car la dame lui a fait découvrir l’opéra outre le fait qu’il soit devenu son amant. Pourtant, leur relation n’a guère durée. Face au scandale, le jeune homme fut reconnu par ses parents qui n’ont pas du tout hésité à prendre des mesures sévères à son égard. Pour cela, il fut envoyé dans une pension à Paris.
Après avoir passé le concours général en Sorbonne, il fut renvoyé à Nantes sous l’ordre de son père pour préparer son bac. Pourtant, il n’a réussi son examen et avait demandé à ses parents de retourner à Paris pour devenir ouvrier. Furieux par ses affirmations, son père jura qu’il l’emprisonnera sans jugement si tel était sa décision. En effet, le Code Civil permettait bien le père de Jacques de parvenir à ses fins car il exerçait la fonction d’un père de famille. Mais Jacques parvint finalement à ses fins. Depuis, il ressent de la haine pour son père et de l’aversion pour sa mère. En fait, tout petit, il ne faisait que la défendre quand son père la battait même pour des raisons qui ne les affectaient pas. Cependant, avec son cœur d’ange Jacques avait défendu l’honneur de son père lors d’un duel à l’épée. Il perdit le combat et en sortit blessé. Ainsi, il est retourné à la maison sans mot dire. Touché par son acte, son père dur auparavant a consenti facilement à son souhait de regagner Paris. C’est ainsi que le titre l’Enfant a séduit d’innombrables lecteurs.
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