« L’œuvre de Dieu, la part du Diable » est un roman connu sous son titre original « The Cider House Rules ». Étant le sixième ouvrage de l’écrivain américain John Ivring, il fut publié en 1985 et avait pour cadre l’orphelinat de Saint Cloud’s.
Un roman coup de cœur marquant la fin du XXe siècle
L’œuvre relate l’existence des pensionnaires pendant plus d’un demi-siècle. Directeur de Saint Cloud’s, le personnage principal a un faible pour l’éther. Par ailleurs, dans le récit il apparaît comme un saint aux yeux de grands nombres de femmes. En effet, c’est à travers ses fonctions qu’il fut jugé ainsi. L’ouvrage permet à l’auteur de recréer un monde bien à lui, composé d’une histoire forte et des personnages désarmants. Par ailleurs, c’est un très beau roman, à la fois attachant, plein d’amour et de tolérance, mais aussi qui plonge le lecteur dans un monde rempli de règles tacites.
L’auteur aborde dans le livre divers thèmes dont l’abandon, les orphelins, l’avortement. Le plus de ce récit est que cet écrivain ne porte pas de jugement comme les thèmes qu’il expose mais il revendique au contraire la tolérance et le fait de ne pas juger la liberté de choix. Par ailleurs, c’est un roman qui abonde d’amour qu’importe son lieu d’origine. En effet, l’important est le fait d’être aimé.
Dans le livre, l’écrivain prend le rôle d’un Sauveur qui porte son aide aux femmes enceintes et désespérées. Celui-ci est à cela un personnage traumatisé par les horreurs d’une société délabrées, tels que les viols incestueux, les avortements barbares et même la prostitution. De ce fait, il met en place une institution qu’il nomme L’orphelinat de Saint Cloud. Il dirige ce lieu et fait de celui-ci un patriarche. Par ailleurs, il y exerce aussi son métier de gynécologue.
De quoi parle-t-on dans le roman L’œuvre de Dieu, la part du diable ?
Vivant dans un orphelinat situé au fin fond du Maine, un gynécologue excentrique se livre à une double mission. Wilbur Larch se spécialise en effet au fait de mettre au monde des enfants non désirés et futurs orphelins et d’interrompre illégalement les grossesses. Ainsi, l’œuvre met le personnage principal face à deux idées contradictoires et l’expose alors à l’œuvre de Dieu par le fait de donner naissance à ces bébés orphelins et à la part du Diable avec le fait de permettre l’avortement. Au cours de sa carrière, il développe des relations et un sentiment paternel envers un orphelin qui a du mal à avoir une famille d’accueil.
L’œuvre de Dieu, la part du Diable est une œuvre qui permet à l’auteur d’aborder les différents thèmes avec une sensibilité qui lui est propre. Aussi, il porte un amour palpable à ces personnages sous le talent de sa plume. En outre, le livre parle également d’une ode à la famille, à celle qu’on construit au fil du temps même si celle-ci ne partage pas votre sang, et à celle qui vous aime et prête à tous les sacrifices pour vous.
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