Étant l’une des œuvres les plus connues de l’écrivain américain John Steinbeck, le livre intitulé Des souris et des hommes est un roman de 224 pages publié en 1937 par la maison d’édition Gallimard. Cependant, sa date de parution n’est prévue qu’en l’an 1939.
Des souris et des hommes, l’un des meilleurs romans des années trente
Cet ouvrage est à la fois époustouflant, atroce et fort en ce qui concerne l’histoire, sans pour autant en avoir des indices. Ce petit livre d’une rare richesse est un pur bijou qui démarque les années trente. Pendant cette période, le machinisme se voyait et était encore balbutiant même si les exploitations agricoles avaient recours à des journaliers qui travaillaient de l’aube au crépuscule. Le titre nous dévoile également des dialogues impeccables ainsi qu’un scénario parfait, simple et efficace. L’auteur n’hésite pas à montrer dans ses écrits un style plutôt lumineux, voire un fil qui se tend au cours du récit jusqu’à éclater au visage du lecteur. Ainsi, il joue sur la sensibilité des lecteurs.
Ce court roman est d’une saisissante dramaturgie. En effet, en s’y mettant à sa lecture, le lecteur pressent le danger qui guette les deux amis et aimerait voir les deux amis quitter au plus vite leur emploi définit chez ce nouvel employeur au fils bagarreur et à la bru aguichante. À seulement 35 ans, l’écrivain ne croyait même pas laisser son empreinte sur l’histoire de la littérature avec son œuvre. Cependant, les lecteurs actuels continuent de plébisciter ce dernier qui détermine une amitié et une altérité dont la concision tutoie la perfection.
Petit résumé de l’ouvrage
Georges Milton et Lennie Small sont deux amis inséparables, liés par une amitié pure et solide. Errant sur les routes de Californie, ils ont le même rêve qui n’est autre que le fait de posséder une exploitation en commun. George, l’excellent ami protège et canalise Lennie, qui dispose quant à lui d’une âme d’enfant dans son corps de géant. Ce dernier est en effet un colosse tiraillé entre sa passion et sa force incontrôlable. Ces deux amis travaillent quotidiennement de ranch en ranch. Mais leur amitié ne persiste pas face à la maladresse de Lennie qui les conduit sans cesse à changer de travail. Plusieurs drames viennent alors se succéder dans leur vie.
Dans le livre Des souris et des hommes, George est définit comme étant un personnage ayant les pieds sur terre. Il est un ouvrier agricole modèle, pas du tout naïf mais qui a la même personnalité de Jean dans La Terre d’Emile Zola. Ainsi, il est plutôt futé mais pas frêle. Lennie lui, ressemble au personnage de Moosbrugger, au chapitre 18 de l’ouvrage de Robert Musil de 1930 intitulé L’Homme Sans Qualité. Il est simplet mais cependant d’un gabarit impressionnant. En effet, l’auteur a fait le choix des protagonistes qui souffrent de difformité physique ou mentale, comme une sorte de Quasimodo moderne. Par ailleurs, il est à noter que les deux amis forment un bien curieux tandem, encore jeunes. Pour cela, une amitié indéfectible unit ces deux êtres d’allure et de tempérament si dissemblables, ayant le même rêve de posséder en commun un lopin de terre, d’élever des animaux, de vivre comme des rentiers et même de fréquenter qui bon leur semble.
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