Publié en 1925, Mme Dalloway est un roman de Virginia Woolf qui décrit la vie d’une femme de la haute société en Angleterre, pendant la période après guerre, plus précisément après la première guerre mondiale. Cet ouvrage est très connu par le public et de même, a contribué au succès de la carrière de l’écrivaine.
Un ouvrage marquant le succès de l’auteur
Le roman n’est autre qu’un ouvrage qui raconte la journée d’une femme très élégante de Londres. Ce personnage mêle dans le livre diverses impressions, parfois présentes et souvenirs, du fait qu’elle fait également partie des personnages qui font surgir du passé un amour tant convoité, des liens de parenté, etc. Dans le livre, l’auteur se sert d’un monologue intérieur pour exprimer la difficulté de relier le soi et les autres, le passé et le présent, le langage et le silence ainsi que le mouvement et l’immobilité. Aussi, cette œuvre littéraire est surtout très prisée par le fait qu’elle soit poétique, portée par la musique d’une phrase chantante comme ailée. Ainsi, les impressions deviennent la plupart du temps des aventures.
Ce livre a marqué la carrière littéraire de l’auteur. En effet, il s’agit de son chef d’œuvre qui lui a donné le mérite d’être la plus grande romancière anglaise du XXe siècle. Plusieurs thèmes sont mis en évidence dans le livre, à savoir l’altérité de soi face aux autres ou de soi face à soi-même. Etant également un personnage mondain, elle apparaît aussi dans l’ouvrage comme une hôte ou un chef d’orchestre. Aussi, il est à souligner que Mrs Dalloway et Clarissa sont un seul et unique personnage, cependant avec de deux personnalités différentes. Clarissa n’est autre qu’un protagoniste dans son intériorité, une personne qui pense et qui sent, tandis que Mrs Dalloway est l’illustration du moi public, avec son rang social.
Mme Dalloway, un roman déroutant et quelque peu pessimiste
Ayant comme titre au tout début The Hours, cet ouvrage est tout à fait un roman extrêmement déroutant de par la conscience des protagonistes difficiles à suivre. En se mettant à lire, on passe d’une conscience à une autre, c’est-à-dire de celle de Clarissa, une femme qui sent que sa fin approche, et de celle d’une folle, présentée ici par un simple professeur d’histoire tombée en amour pour son élève. Ainsi, tout s’emmêle. De ce fait, les consciences se répondent et par la même occasion, se superposent. Cependant, il est à noter que la richesse de la pensée humaine se voit également à travers les lignes du récit. C’est ce dernier qui diffère et qui démarque cette écrivaine de ses autres collègues. En effet, dans le livre, l’auteur n’hésite surtout pas à retranscrire tout ce qu’il peut se passer dans le cerveau d’un humain.
Dans la plupart du temps, Mrs Clarissa Dalloway est considérée comme étant une femme assez compliquée, ce qui donne aux lecteurs dans un premier temps la sensation de l’haïr et de la détester, voire même de l’aduler en lisant le livre. En effet, ce personnage peut être parfois pénible, avec ses diverses interrogations sur sa vie, ses plaintes, son besoin vital de s’exhiber, etc. Il s’agit là d’une femme qui aime se montrer et se sentir aux contacts des autres. Aussi, dans l’ouvrage Mme Dalloway, on peut également la décrire comme étant une personne au brun féministe, altruiste, obnubilée par ceux qui l’entourent voire une personne à part.
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