La Russie figure parmi les nations qui a beaucoup pour la littérature dans le monde. On peut citer entre autres L’Idiot de Dostoïevski, un classique de la littérature russe de l’époque tsarienne précommuniste. Ce livre reflète le décor de l’époque et pose des questions qui dérange parfois les prérequis de la pensée humaine.
A propos de l’Auteur
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski est né à Moscou le 11 novembre 1821 et mort à Saint-Pétersbourg le 9 février 1881(calendrier julien). Considéré comme l’un des meilleurs romanciers russes, il est cependant arrêté en avril 1849 puis condamné à mort. Il est finalement déporté dans un bagne de Sibérie. Dostoïevski est connu pour l’outrance des personnages et des situations. L’opposition des opinions conduit à une grande variété des styles. Dostoïevski commence L’Idiot à Genève en 1867. C’est une période difficile pour Dostoïevski. En février de l’année, sans la bénédiction de sa famille, il se marie avec Anna Grigorievna Snitkina, une jeune sténographe.
Résumé du livre L’Idiot
Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté se confond à la naïveté et à l’idiotie. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse pour soigner son épilepsie, il retourne en Russie pour entrer dans les cercles fermés en portant son titre de noblesse. Il se retrouve accidentellement mêlé à un projet de mariage concernant Nastassia Filippovna, jeune femme très belle mais dont le seul amant est Totzky.
Pendant une soirée d’anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune homme qu’il a déjà rencontré, Parfione Semionovitch Rogojine, arriver ivre et offrir une forte somme d’argent à la jeune femme pour qu’elle le suive. Le prince perçoit la consternation de Nastassia Filippovna, il éprouve une immense compassion pour elle et un désir infini de la sauver. Il lui propose de se marier. Après avoir accepté son offre, elle s’en va malgré tout avec Rogojine, car, dit-elle, elle appartient à la rue.
Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince, mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d’épilepsie qui le fait s’écrouler juste avant le meurtre. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d’une grande fortune, il s’installe au village de Pavlovsk. Là, le prince Mychkine va développer un amour, Aglaïa Ivanovna.
Après une intrigue aux multiples retentissements, il renonce presque malgré lui à Aglaïa pour tenter de sauver l’âme de Nastassia Filippovna en l’épousant. Elle refuse d’entraîner le prince dans sa déchéance et elle s’enfuit à nouveau avec Rogojine. Le prince, redevenu idiot du fait d’une violente crise d’épilepsie est réinterné, et Aglaïa se brouille avec sa famille pour se perdre avec un faux noble polonais.
Conclusion
Pour conclure, ce roman figure parmi les plus impressionnants de l’auteur et des plus sophistiqués. Les effets de surprise continus causés par les intrigues entremêlées sont plus que remarquables. Il illustre parfaitement la bourgeoisie en Russie à l’époque. L’expression claire et directe du prince bouleverse complètement les conventions existantes à cette époque. De la même manière, cela fascinera et outrera complètement les contemporains de Dostoïevski.
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