Vers la moitié du XIXe siècle, la vie fait l’Éducation sentimentale de Frédéric Moreau et de toute une jeunesse idéaliste. Ces derniers ont en effet préparé la fièvre de la révolution de 1848. Dans ce roman, l’auteur prend en compte les rêves exaltés et fait un point sur la médiocrité de toutes personnes.
L’Éducation sentimentale, le récit de la vie du jeune Frédéric Moreau
Dans l’ouvrage, tout n’est pas rose. En effet, la vie de Frédéric a prix un autre tournant beaucoup plus dur et difficile à surmonter. En effet, il semblerait que celui-ci n’avait pas participé aux mutations de son temps, ni à l’édifice de sa destinée. Quant à Madame Arnoux, elle surgit de façon mystique pour tenir tête à l’absolu insaisissable du jeune homme. Ce dernier est par contre un grand rêveur qui songeait de terres lointaines et d’ouvrages romantiques déchirants où il se voyait être l’auteur.
À la fin de son parcours, le jeune homme ne fait que converser avec Deslauriers pour se rappeler de certains souvenirs qui l’ont marqués. Dans le roman, Gustave Flaubert utilise divers tons pour illuminer ses personnages. Dès fois sympathique, il n’hésite pas aussi à être ironique sur un sujet précis. Par ailleurs, l’auteur adopte une vision panoramique des choses pour mieux être dans la peau de son héro et ensuite, de faire vivre aux lecteurs les velléités de son caractère.
Résumé du roman en quelques lignes
Frédéric Moreau est un jeune provincial âgé de dix-huit ans. Plein de rêves, il réalise ses études à Paris. Au cours de ses études, plus précisément de 1840 au soir du coup d’État de 1851, il se livre à l’apprentissage du monde. Cependant, cette étude est réalisée dans une société en pleine convulsion. Physiquement très séduisant, le jeune homme rencontra au cours de son séjour le grand amour, connu sous le nom de Madame Arnoux. Par ailleurs, il fait également face aux contingences du plaisir, à la Révolution et même aux faux apôtres. Aussi, son chemin se croise aux bêtises, à la réversibilité des croyances, à l’amitié fraternelle, à la puissance de l’argent et même à la fatalité des trahisons. Pourtant, Frédéric Moreau ne parvient pas à s’engager et se perd en suivant ses illusions.
L’Éducation sentimentale, publiée en 1869 est un roman écrit dans une langue éblouissante. Aussi, il a été conçu selon les règles narratives inédites. Ce roman est en effet le résultat de trois essais de jeunesse de l’écrivain. Par ailleurs, il est à souligner qu’il s’agit là de l’œuvre la plus réussie et la plus mystérieuse des chefs-d’œuvre de l’écrivain. Aussi, elle comporte de nombreux éléments autobiographiques. En outre, le roman représente également à travers ses chapitres l’essence même du temps vécu. À cela, l’auteur diffuse à travers ses écrits une philosophie de l’histoire, une morale de l’existence mais aussi une esthétique de la mémoire. Ces dernières restent cependant d’une surprenante acuité, parfaites pour élucider les énigmes de notre ère.
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