« Manhattan Transfer » est un roman de John Dos Passos publié en 1925. L’ouvrage a pour particularité de dresser le tableau de Manhattan au cours du premier quart du XXe siècle. Aussi, il est composé de nombreux protagonistes aux personnalités différentes les uns des autres et dans les vies s’entrecroisent, à savoir celle d’un avocat et d’un politicien dénommé George Baldwin, celle d’une actrice appelée Elen Thatchzer et d’un journaliste Jimmy Hurf ainsi que d’un marin Congo Jake, etc.
Un ouvrage à empreinte unique
Il s’agit d’un ouvrage à empreinte unique que l’auteur a réalisé au cours de sa carrière. En effet, celui-ci l’a vraiment marqué et par la même occasion, est considérée comme étant l’une des œuvres les plus importantes de l’écrivain selon D. H. Lawrence, Sinclair Lewis et Ernest Hemingway. Par ailleurs, l’œuvre dispose également d’un style incontournable et ainsi, est caractérisée par la technique d’écriture expérimentale, autrement dit le courant de conscience ou même le collage. Cette dernière fut cependant inspirée par l’auteur du fameux James Joyce mais aussi de T.S Eliot. Ainsi, l’écrivain n’hésite surtout pas à développer cette technique dans la trilogie U.S.A. Le roman a également inspiré de nombreux œuvres d’art et œuvres littéraires, telles que le groupe vocal de doo-wop et de jazz léger Manhattan Transfer, de la moitié du XXe siècle.
Manhattan Transfer, un roman du début du XXe siècle
Ce roman anglo-saxon de 512 pages est publié en 1925 et paru pour la première fois en 1928. Il s’agit d’un roman qui décrit une très vaste fresque sociale à l’intérieur de laquelle chaque individu peut voir tout un monde se débattre. Pour ce livre, la toile de fond n’est autre qu’une immense ville, à la fois attirante et inhumaine. Cependant, cette dernière fait naître de l’espoir dans le cœur de certaines personnes qui y débarquent. Ainsi, pour eux et surtout selon leur croyance, New York est comme un véritable Eldorado qui permet à tout un chacun d’y construire un nid. Pourtant, la réalité est loin d’être cela.
Ce livre est composé de nombreux personnages très différents les uns des autres. En effet, il y a ceux qui ont réussi leur vie et d’autres qui désespèrent. Aussi, il est à souligner que l’ouvrage précise bien dans ses lignes que dans cet univers, l’argent est roi, et par la même occasion seul lui compte et seul lui donne des droits. L’auteur veut ainsi transmettre à travers ses écrits que tout est manipulé par le capital et que le seul avenir pour les hommes est le fait de créer des syndicats. De même, il reconnaît et est très déçu que l’esprit pionnier des fondateurs des États-Unis n’existe plus et que tout, absolument tout est détourné aux profits de l’argent.
Plusieurs passages de journaux sont également visibles dans le récit. Ces extraits d’articles ont tous leur intérêt pour l’ensemble de la fresque qu’il fait. Par ailleurs, des introductions aux différents chapitres situent aussi l’action tout en éclairant la vie. L’auteur met également en évidence dans le livre Manhattan Transfer des chapitres révélateurs d’ambiance et de l’esprit de la grande Amérique.
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